L’incertitude économique engendrée par la réponse de la santé publique à la COVID-19 et la chute sans précédent des prix du pétrole a perturbé les marchés financiers.
Dès le mois de mars, une ruée mondiale vers la liquidité a subitement limité l’accès au crédit des gouvernements provinciaux, entre autres émetteurs de dette canadiens. Peu de temps après, la Banque du Canada intervenait pour soutenir directement les marchés de financement des provinces en achetant des titres de créance à court et à long terme, et en acquérant temporairement la dette des provinces au moyen d’opérations de prise en pension à plus d’un jour.
Le présent rapport a pour objectif de répondre aux questions de plusieurs parlementaires concernant l’éventuelle adoption de nouveaux programmes de soutien à la liquidité des provinces par la Banque du Canada (la Banque).
Les programmes de soutien à la liquidité de la Banque sont conçus pour répondre à des problèmes financiers temporaires. Dans l’ensemble, le DPB estime que les gouvernements provinciaux auront besoin de liquidités de l’ordre d’au moins 195 milliards de dollars d’ici la fin de 2021. Cette somme tient compte des dépenses provinciales liées à la COVID-19 totalisant 67 milliards de dollars, de la dette des provinces de 119 milliards de dollars qui doit être refinancée en 2020 ou en 2021, et des déficits prévus de 9 milliards de dollars (avant la pandémie).
En date du 31 mai 2020, la dette des provinces détenue par la Banque s’élevait à 59 milliards de dollars.
En ce qui a trait aux économies des provinces, les gouvernements du Manitoba et de Terre-Neuve-et-Labrador sont ceux qui, selon les estimations, auront le plus besoin de liquidités jusqu’en 2021.
La viabilité budgétaire à long terme des gouvernements provinciaux est déterminée par des facteurs structurels, et celle-ci ne serait pas grandement touchée par ces programmes de soutien à la liquidité.
Dan Albas, député de Central Okanagan—Similkameen—Nicola, a demandé au DPB d’évaluer le coût d’une proposition visant à modifier la PCU afin de prévoir la réduction progressive des prestations de 0,50 $ pour chaque dollar de revenu d’emploi en sus de 1 000 $ par mois, en plus de la prolongation de huit semaines annoncée le 16 juin 2020 .
Selon l’hypothèse retenue, les modifications au programme de la PCU entreraient en vigueur le 5 juillet 2020.
Le directeur parlementaire du budget (DPB) s’est vu demander des précisions sur la qualité des données utilisées dans le cadre de son analyse du plan Investir dans le Canada (PIDC).
Ce billet de blogue répond à des questions posées fréquemment concernant la dette du gouvernement du Canada.
Le présent rapport propose une mise à jour de l’analyse de scénario pour aider les parlementaires à évaluer les possibles répercussions économiques et financières de la pandémie de COVID-19 et des développements récents sur le marché du pétrole.
Ce rapport tient compte des mesures fédérales annoncées jusqu’au 12 juin 2020 inclusivement.
Le DPB a conçu une approche de modélisation pour estimer la queue supérieure de la distribution du patrimoine familial au Canada. Cette approche donne lieu à une nouvelle microbase de données sur les familles à valeur nette élevée et permet d’entreprendre des analyses et des estimations de coûts. Le présent rapport décrit l’approche ayant servi à l’établissement de la base de données et fait la démonstration de ses capacités d’analyse.
En réponse à l’intérêt exprimé par les parlementaires, le directeur parlementaire du budget (DPB) a mis à jour son suivi du plan Investir dans le Canada (PIC). Dans le cadre du PIC, le gouvernement s’est engagé à dépenser 187,8 milliards de dollars sur une période allant de 2016-2017 à 2027-2028. Le DPB a recueilli des données auprès des 20 ministères et organismes responsables de la mise en œuvre des programmes du PIC. En collaboration avec Infrastructure Canada, nous avons compilé un ensemble de données de 33 112 entrées pour des projets représentant 34,9 milliards de dollars de dépenses depuis 2016-2017 .
Le Budget supplémentaire des dépenses (A), 2020-2021 est le premier des trois budgets supplémentaires prévus en 2020-2021. Il fait suite au troisième projet de loi de crédits adopté dans l’exercice en cours.
Un parlementaire a demandé au DPB d’évaluer le coût d’une proposition visant à modifier la PCU afin de prévoir la réduction progressive des prestations de 0,50 $ pour chaque dollar de revenu d’emploi en sus de 1 000 $ par mois. Selon l’hypothèse retenue, les modifications de la PCU entreraient en vigueur le 5 juillet 2020.
Le DPB estime le coût additionnel de la modification au programme de la PCU, à partir du 5 juillet 2020, à 967 millions de dollars.
Nous avons déjà estimé que le coût du programme Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial s’élèverait à 483 millions de dollars. Dans ce billet, nous fournissons des détails supplémentaires concernant les calculs sur lesquels se fonde cette estimation.
Les rapports publiés avant 2016 ont été archivés et sont disponibles dans l'Archive des rapports.